mercredi 4 mars 2015

dépression dites-vous ? Merci Paulo Coelho !






Lecture du matin dans la salle d’attente du dentiste.
Paulo Coelho – ‘Adultère’
 ‘ Chaque matin quand j’ouvre les yeux sur ce que l’on appelle un « nouveau jour », j’ai envie de les refermer et de ne pas me lever.’
‘Je n’ai pas de raison de tomber en dépression’
Ces deux descriptions sont typiques d’un état dépressif. 
Pas de raison extérieure, non car elles sont internes. Les sentir et les reconnaître est une étape majeure et pas toujours simple car le déni ou l’ « anesthésie »  émotionnelle est dans la place.
Le mot ‘envie’ est l’assurance que la vie est encore là. Cette femme, personnage central de l’histoire, garde en elle une étincelle de vie.
Une dépression peut faire sombrer plus bas encore.


‘(…) un écrivain (…) m’avait dit : « Je m’en moque totalement d’être heureux. Je préfère être toujours amoureux, ce qui est dangereux, parce qu’on ne sait jamais ce qu’on va trouver au-delà. »’

Cette phrase met le personnage du livre face à sa vie routinière qui l’éteint à petit feu. Parce qu’elle la touche de façon aigue, parce qu’elle résonne fortement, c’est un touché quasi coulé. Puissant et effectif.


 ‘(…) Je peux feindre. ‘
Comme l’envie, c’est le signe que le masque social n’est pas totalement détruit. Rassurant. 
La dépression peut mener à un stade ou feindre n’est plus possible et demande trop d’énergie. Attention danger.


‘(…) J’imagine que certaine personnes passent des années à laisser la pression grandir en elles sans même le remarquer.’
Oui. Le déni est une grande menace pour l’individu. Divers degrés, comme toujours pour qu’il s’installe : individuel, des proches, de la société.


‘(…) je sais que ma seule réaction sera d’étouffer ce que je ressens, jusqu’à ce qu’un cancer me ronge de l’intérieur. Parce que je suis vraiment convaincue qu’une grande partie des maladies résultent d’émotions réprimées.’
Nous somme de nouveau sur le thème du déni. Maintenir le masque social permet de garder des liens. A conjuguer avec l’acceptation et la reconnaissance de la souffrance pour pouvoir en sortir.
No comment sur les conséquences des émotions négatives sur la santé mentale et physique, vous connaissez sans doute mes opinions sur le sujet.


‘(…) alors je me rends compte que des mots comme « optimisme » ou « espoir », qu’on lit dans tous les livres, qui essaient de nous rassurer et de nous préparer pour la vie ne sont que cela : des mots.’
Les mots sont des représentations. Ils permettent une première ‘domestication’, une première approche nécessaire. Ils ne suffisent pas. La reconnaissance de et la reconnexion avec soi-même et ses émotions est l’objectif. Les moyens pour y parvenir diffèrent.


‘(…) En réalité je suis lasse d’avoir une vie  heureuse et parfaite. (…) et si j’avais un problème sérieux ?’
Le mal être entraine une perte de confiance en soi ; une perte de confiance en ce qui est ressenti. Questionnement sur la normalité de ce qui est ressenti. Arrêtons de questionner. S’il y a malaise, il y a souffrance. La norme n’est pas la ligne de départ d’un ressenti individuel.


Et maintenant, je vais consommer ce livre sans modération ! Bon appétit à vous aussi ! 




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