mercredi 9 avril 2014

La dépression ou la quintessence de la solitude







« La dépression majeure représente une entité médicale véritable, et les patients déprimés méritent les meilleurs soins et une attitude compatissante. La maladie est à la fois sur-diagnostiquée et sous-diagnostiquée.
Durant ma carrière, j’ai vu beaucoup de patients avec une étiquette de dépression majeure qui n’avaient, plutôt, que de la difficulté à surmonter diverses épreuves dans leur vie.
Et j’ai vu par ailleurs nombre de patients réellement déprimés, avec beaucoup de symptômes somatiques très invalidants, qui refusaient malheureusement un traitement qui aurait pu être d’une grande aide.
La psychothérapie cognitivo-comportementale est malheureusement sous-utilisée par manque d’accessibilité. Il serait très bon que son usage puisse être plus répandu.
Les antidépresseurs ne sont ni bons ni mauvais en soi : tout est dans la façon de les utiliser.
Si une personne se sent « zombie » en l’utilisant, soit le type de médicament soit sa posologie doit être révisé par le médecin.
Et si une personne me dit qu’elle ne veut pas de cette béquille, je réponds que quand on a une jambe cassée, une béquille, c’est bien utile. Cela permet de se déplacer plutôt que de rester au lit... »
Dr Dominic Larose urgentiste MD MCMFC (MU) ABEM
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Je ne vais pas vous faire un topo sur la dépression, vous avez toutes les infos voulues sur internet et normalement aussi auprès de votre généraliste.
Au cours de cette émission radio sur la dépression,
Je n’ai pas entendu mentionnées les dépressions qui débutent chez l’enfant ou la personne âgée. Elles existent et ne doivent pas être négligées.
Ni le fait que les conséquences d’une dépression sont psychologiques ET physiques.
Les échanges entre les deux invités : une femme qui a traversé une dépression et un psychiatre m’ont frappée parce que chacun campait sur ses positions dans une espèce de rigidité et d’assurance de détenir la vérité.

La dépression frappe fort et profond !
L’une s’en est sortie sans anti-dépresseurs et sans psychothérapie; seule et sans aide de son entourage. D’après sa description, sa dépression était sévère mais sans signe psychiatrique.
Le médecin ne jurait que par les anti-dépresseurs la psychothérapie, ainsi que les électrochocs maintenant appelés électro-convulsivo-thérapie ou ECT qui revient de façon non négligeable.
J’ai trouvé étonnant cette hyper réactivité de ces deux personnes. Réactions à fleur de peau.
Liée aux souffrances individuelles, familiales et sociales qu’entraine la dépression ?
Je reprendrais personnellement la réflexion du Docteur Larose :
La psychothérapie coggnitivo-comportementale est sous utilisée.
D’autres approches peuvent être envisagées également, en parallèle avec un suivi médical classique

Tel type d’accompagnement choisi ne devrait pas empêcher d’en envisager d’autres.
Bien à vous !


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