« La dépression majeure représente une entité médicale
véritable, et les patients déprimés méritent les meilleurs soins et une
attitude compatissante. La maladie est à la fois sur-diagnostiquée et
sous-diagnostiquée.
Durant ma carrière, j’ai vu beaucoup de patients avec une étiquette
de dépression majeure qui n’avaient, plutôt, que de la difficulté à surmonter
diverses épreuves dans leur vie.
Et j’ai vu par ailleurs nombre de patients réellement déprimés,
avec beaucoup de symptômes somatiques très invalidants, qui refusaient
malheureusement un traitement qui aurait pu être d’une grande aide.
La psychothérapie cognitivo-comportementale est malheureusement
sous-utilisée par manque d’accessibilité. Il serait très bon que son usage
puisse être plus répandu.
Les antidépresseurs ne sont ni bons ni mauvais en soi : tout
est dans la façon de les utiliser.
Si une personne se sent « zombie » en l’utilisant, soit
le type de médicament soit sa posologie doit être révisé par le médecin.
Et si une personne me dit qu’elle ne veut pas de cette béquille, je
réponds que quand on a une jambe cassée, une béquille, c’est bien utile. Cela
permet de se déplacer plutôt que de rester au lit... »
Dr Dominic
Larose urgentiste MD MCMFC (MU) ABEM
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Je ne vais pas vous
faire un topo sur la dépression, vous avez toutes les infos voulues sur
internet et normalement aussi auprès de votre généraliste.
Au cours de cette
émission radio sur la dépression,
Je n’ai pas entendu
mentionnées les dépressions qui débutent chez l’enfant ou la personne âgée.
Elles existent et ne doivent pas être négligées.
Ni le fait que les
conséquences d’une dépression sont psychologiques ET physiques.
Les échanges entre les
deux invités : une femme qui a traversé une dépression et un psychiatre m’ont
frappée parce que chacun campait sur ses positions dans une espèce de rigidité
et d’assurance de détenir la vérité.
La dépression frappe fort et profond !
L’une s’en est
sortie sans anti-dépresseurs et sans psychothérapie; seule et sans aide de son
entourage. D’après sa description, sa dépression était sévère mais sans signe
psychiatrique.
Le médecin ne jurait
que par les anti-dépresseurs la psychothérapie, ainsi que les électrochocs
maintenant appelés électro-convulsivo-thérapie ou ECT qui revient de façon non
négligeable.
J’ai trouvé étonnant
cette hyper réactivité de ces deux personnes. Réactions à fleur de peau.
Liée aux souffrances
individuelles, familiales et sociales qu’entraine la dépression ?
Je reprendrais
personnellement la réflexion du Docteur Larose :
La psychothérapie
coggnitivo-comportementale est sous utilisée.
D’autres approches peuvent
être envisagées également, en parallèle avec un suivi médical classique
Tel type d’accompagnement
choisi ne devrait pas empêcher d’en envisager d’autres.
Bien à vous !
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