dimanche 27 avril 2014

Entretien avec Thich Nhat Hanh; figure du bouddisme engagé



London Eye




Dans cet entretien, Thich Nhat Hanh nous parle

De la pratique du bouddhisme ;
De la pleine conscience / focalisation sur l’ici et maintenant ;
De l’accès au bonheur ;
De la souffrance et donc de sa guérison

Qui passe, selon sa croyance, par le lien.

Le lien maintenu avec l’enfant que nous avons été et qui vit toujours en nous.

Aussi par le lien maintenu en nous avec nos ancêtres 
je dirai plutôt pour ma part, avec les adultes référants de nos histoires antérieures, 
sans limite dans le temps, car nous portons en nous des histoires bien anciennes.

Et réconcilier notre être à l’état du moment avec notre être dans nos états antérieurs : enfant, adolescent, jeune adulte, adulte . . .


Ne pas penser.
Ne pas chercher à comprendre.
Ne pas analyser.
Ne pas juger.

Juste


ÊTRE     RECONNAITRE    ACCEPTER     AIMER    donc    GUERIR

Les exercices sont à la portée de tout le monde.
Les exercices doivent être pratiqués quotidiennement.

J’ai personnellement été particulièrement frappée par la notion de l’espace.

L’espace indispensable pour être dans le bonheur.

Pour être dans l‘amour, de soi et de l’autre.

L’espace pour soi-même, l’espace pour celles et ceux qu’on aime.

La notion du lien continu avec l’enfant que nous avons été ; 
le savoir encore présent en nous et l’écouter m’est naturel et essentiel pour rester dans le respect et la vérité de soi-même.

Cette notion est pour moi une vérité incontournable, simplement parce que j’en ai fait l’expérience lors d’un moment de fragilité et de vulnérabilité aigu : le décès de ma mère.

A ce moment-là, je me suis trouvée, indépendamment de ma volonté, dans un état de conscience modifiée où moi-enfant était présent avec moi-adulte. 

L’une protégeant et rassurant l’autre pour lui permettre de choisir de continuer son chemin de vie en sécurité, ou non. 
Les deux étant à la fois séparées et en communion totale. 

J’ai fait l’expérience dans mon être (tête et corps) de cette rencontre de soi-même comme étant un individu séparé de toute notion temporelle baigné dans un monde sensoriel complet.

Ces états sont à vivre et non à décrire tellement ils sont différents de nos expériences ‘normales’.

Voyez et écoutez l’interview de Thich Nhat Hanh en cliquant sur le lien :



Le simple rythme de sa voix n’est-il pas apaisant ?

Prenons en de la graine !

Je vous souhaite une très belle semaine !




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