Une représentation de la vie de la conjointe expatriée

Une représentation de la vie de la conjointe expatriée

Le positionnement de femme expatriée nourrissant / remplissant sa vie d’activités non reconnues  va-t’ il perdurer ? La question de fond n’est-elle pas la reconnaissance du statut social de la femme … par elle-même?

Un article particulièrement riche et précis

Est paru il y a quelques semaines dans les éditions sud-américaines du petit journal 

(http://www.lepetitjournal.com/rio-de-janeiro/communaute/142127-billet-d-humeur-ma-rentree-de-femme-d-expat).

L’auteure y décrit le contenu de sa vie et de celle de ses amies. 

Les représentations du mari et de l’épouse sont décrites comme faisant référence à un statut de la femme antérieur au développement de ses droits sociaux : une femme qui s’accommode de plaisirs faciles ou encore s’engage pour faire une différence humanitaire, sans qu’aucune reconnaissance pécuniaire donc sociale n’y soit associée. 

Autre point : cet article a recueilli de nombreux avis positifs et peu d’avis négatifs exprimés.

Problématiques soulevées

Le statut de conjointe expatriée s’accompagne-t’il automatiquement d’une renonciation de la reconnaissance de soi-même comme étant un individu apte à tenir une place sociale active ? Ces femmes sont-elles, dans leur majorité, satisfaites de leur statut ?

Constats

Si certaines sont heureuses de pouvoir profiter de quelques années de break-plaisirs; elles sont de plus en plus nombreuses à voir se profiler avec inquiétude certains faits tels, en vrac : le trou qu’il faudra justifier dans le C.V. ; combien de temps peut-on rester sans travailler avant de renoncer complètement par perte de confiance en soi, perte de connaissances techniques … ?

Comment gérer le comportement de son conjoint qui trouve soudainement normal de ne plus participer aux tâches ménagères ?

Perte d’envie; Puis acceptation fataliste.

Les témoignages sont nombreux, mais ne s’expriment pas ouvertement.

Hypothèses

Le non-dit  et l’hyper activité sont présents dans cette population ; dire entraine la culpabilité d’empêcher son conjoint de poursuivre sa carrière : de quel droit ? 

L’hyper activité ne laisse place à aucun moment pour poser une réflexion quant à ses en-VIE-s profondes et sentir ce qui se passe en soi  avec tout ce que cela peut révéler.

Le fond de la problématique : Qu’est-ce que réveille dans sa propre histoire

Le droit de la femme d’être, donc de ne pas être, un partenaire social égal de l’homme ?

Quel danger / intérêt y aurait-il …

A vous poser dès maintenant la question de savoir si, au couchant de votre vie, vous aurez accompli ce qui vous importe ? 

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