Bonjour, Bonsoir tout le monde ! Je ne suis jamais sûre de l'heure à laquelle vous allez lire mon message !
Vous savez peut-être que j 'habite à Rio de Janeiro depuis le mois de février 2010.
TOUT est nouveau ici; la langue, la culture, la façon d'entrer en contact avec les gens .... Chaque chose entreprise et aussi la façon de l'entreprendre sont différentesS'y retrouver dans un tel changement demande une adaptation certaine !
Il faut pouvoir sortir de ses zones de confort.
Lorsqu'un changement est ressenti comme inquiétant, la peur et l'angoisse même apparaissent, ce qui entraine une 'rétractation'; exactement comme un escargot qui rentre dans sa coquille pour se protéger, se faire tout petit, disparaître;
Vous vous rappelez une situation identique qui vous est arrivée ?
Moi très bien !
Il est essentiel de reconnaître les signes que nous envoie notre inconscient par le biais du corps lorsqu'il se met en mode 'panique'. Ce peut être une respiration plus courte, accélérée, saccadée, difficile, superficielle ou bien des mouvements du corps qui se modifient, les yeux qui changent très rapidement de direction, les mains moites, une toux particulière, un tic singulier ....
les reconnaître c'est vraiment le premier pas vers une meilleure gestion de cet état dans lequel on peut se trouver
Je vous choisis comme exemple une situation à priori d'une simplicité déconcertante;
J'ai dû prendre le Métro de Rio.
Le voilà, avec son allure qui me fait penser à une carapace d'insecte qui aurait résisté à tout depuis l'époque des dinosaures !
Une première pour moi;
Avez-vous remarqué comme les premières fois sont si marquantes ? Voilà un autre sujet de discussion; je le garde pour une prochaine fois !
Donc cette première fois a pris pour moi ce matin là, une dimension d'inconfort. Probablement pour une raison autre que cette nécessité de prendre le métro, mais de toute façon, autre raison ou pas, soyons pratique, il fallait bien que je le prenne ce métro !
Beaucoup de nouveautés à intégrer. Pour n'en lister que quelques unes:
Beaucoup de nouveautés à intégrer. Pour n'en lister que quelques unes:
Il y a deux entrées, laquelle devrais-je prendre ?
Une fois dans la carapace, où aller chercher le ticket ?
Comment demande-t'on en portugais ?
(langue que je balbutie douloureusement depuis quelques mois)
(langue que je balbutie douloureusement depuis quelques mois)
Est-ce que je ne vais pas prendre le métro en sens inverse ?
Comment s'appelle déjà la station à laquelle je dois sortir ?
Une fois sortie, où se trouve la rue dans laquelle je dois aller ?
je pourrais continuer très longtemps;
je vous décris juste une situation quotidienne à laquelle en temps normal je ne penserais même pas, mais qui me bloque ce jour là
"Est-ce que je n'ai pas voyagé un peu partout dans le monde ? Est-ce que je n'ai pas travaillé dans des situations parfois difficiles ? Est-ce que je n'ai pas appris à gérer l'anxiété ? ! Pourquoi diable est-ce que je me retrouve dans cet état là face à cette entrée de Métro ? ! "
Soyons honnête, ça ne m'aide pas du tout de penser ça ! Il faut que je trouve autre chose !
je vous décris juste une situation quotidienne à laquelle en temps normal je ne penserais même pas, mais qui me bloque ce jour là
"Est-ce que je n'ai pas voyagé un peu partout dans le monde ? Est-ce que je n'ai pas travaillé dans des situations parfois difficiles ? Est-ce que je n'ai pas appris à gérer l'anxiété ? ! Pourquoi diable est-ce que je me retrouve dans cet état là face à cette entrée de Métro ? ! "
Soyons honnête, ça ne m'aide pas du tout de penser ça ! Il faut que je trouve autre chose !
Alors, dans une situation comme celle-là; voilà une de mes 'recettes'
A chaque pensée liée à la source de mon inconfort, je dis
"je te reconnais ! et tu sais quoi ? Je ne suis pas cliente ! Je pars ailleurs !"
Honnêtement, pourquoi je resterais à les contempler ? Elle ne m'apportent que de l'angoisse !
Après, je ferme les yeux ... (pas quand je suis dans un lieu public, pas trop envie de passer pour un être étrange !) ...
J'inspire doucement et j'expire doucement, plusieurs fois;
(Au fait, ces exercices d'inspirations et expirations régulièrement calment le rythme respiratoire, mais pas seulement ! ils ralentissent aussi le débit des pensées)
Et après, je sectionne !
Je sectionne mon scenario en petites actions, aussi courtes que j'en ai envie
Plus la panique monte, plus les séquences devraient être courtes;
Ma pensée reste attachée à une petite action très particulière et à tous ses détails
Par exemple, pour mon trajet dans le métro de Rio,
Je prends mon sac. Détail: Il y a un trou, pourquoi je n'achèterais pas du coton pour broder une fleur ? Quelle forme je pourrais choisir ? etc ... etc ... Stop
Je descends l'escalier. Stop
Je marche dans la rue. Stop
Tiens, je peux regarder ce qu'il y a dans les magasins . Stop
Hé ! ça me plaît bien ça ! Pas de stop ! ;o)
Etc ... Jusqu'à ce que j'arrive où je dois être : dans cet immeuble du centre de Rio
Cette gymnastique ne consiste pas à arrêter les pensées stressantes d'affluer, si vous essayer de vous concentrer à les arrêter, vous vous focalisez immédiatement sur elles et leur donnez encore plus de force;
Changer le point de focalisation des pensées est majeur; vous évitez qu'elles reviennent en effet boomerang, à l'état initial non désiré
Chaque petite séqences créée n'est pas forcément excessivement passionnante, mais leur rôle est de décaler votre centre d'attention et de créer un espace pour que votre cerveau s'ancre à de nouvelles pensées
Créer le début d'un nouveau scénario est parfois délicat; logique, il faut chauffer la machine !
Chaque étape atteinte, chaque micro action achevée est un pas vers votre but final: arriver à la destination que vous avez choisie, en restant aussi serein-e que possible
... et sans reporter au lendemain ce que vous avez à faire !
Alors, respirez ! ! ! et ... sectionnez !
Je vous souhaite une superbe journée pleine de petites collines à découvrir qui vous mèneront au sommet de votre montagne !
A chaque pensée liée à la source de mon inconfort, je dis
"je te reconnais ! et tu sais quoi ? Je ne suis pas cliente ! Je pars ailleurs !"
Honnêtement, pourquoi je resterais à les contempler ? Elle ne m'apportent que de l'angoisse !
Après, je ferme les yeux ... (pas quand je suis dans un lieu public, pas trop envie de passer pour un être étrange !) ...
J'inspire doucement et j'expire doucement, plusieurs fois;
(Au fait, ces exercices d'inspirations et expirations régulièrement calment le rythme respiratoire, mais pas seulement ! ils ralentissent aussi le débit des pensées)
Et après, je sectionne !
Je sectionne mon scenario en petites actions, aussi courtes que j'en ai envie
Plus la panique monte, plus les séquences devraient être courtes;
Ma pensée reste attachée à une petite action très particulière et à tous ses détails
Par exemple, pour mon trajet dans le métro de Rio,
Je prends mon sac. Détail: Il y a un trou, pourquoi je n'achèterais pas du coton pour broder une fleur ? Quelle forme je pourrais choisir ? etc ... etc ... Stop
Je descends l'escalier. Stop
Je marche dans la rue. Stop
Tiens, je peux regarder ce qu'il y a dans les magasins . Stop
Hé ! ça me plaît bien ça ! Pas de stop ! ;o)
Etc ... Jusqu'à ce que j'arrive où je dois être : dans cet immeuble du centre de Rio
Cette gymnastique ne consiste pas à arrêter les pensées stressantes d'affluer, si vous essayer de vous concentrer à les arrêter, vous vous focalisez immédiatement sur elles et leur donnez encore plus de force;
Changer le point de focalisation des pensées est majeur; vous évitez qu'elles reviennent en effet boomerang, à l'état initial non désiré
Chaque petite séqences créée n'est pas forcément excessivement passionnante, mais leur rôle est de décaler votre centre d'attention et de créer un espace pour que votre cerveau s'ancre à de nouvelles pensées
Créer le début d'un nouveau scénario est parfois délicat; logique, il faut chauffer la machine !
Chaque étape atteinte, chaque micro action achevée est un pas vers votre but final: arriver à la destination que vous avez choisie, en restant aussi serein-e que possible
... et sans reporter au lendemain ce que vous avez à faire !
Alors, respirez ! ! ! et ... sectionnez !
Je vous souhaite une superbe journée pleine de petites collines à découvrir qui vous mèneront au sommet de votre montagne !
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