les français sont-ils peu doués pour le bonheur ?

« Le malheur français c’est quelque chose qu’on emporte avec soi » 

tiré du travail de l’économiste Claudia Senik.

Voici un article très intéressant qui fait le tour des boîtes mail et page pages book depuis quelques temps maintenant.

Je vous conseille de le lire :

http://www.rue89.com/2013/04/03/malheur-francais-cest-quelque-chose-quon-emporte-soi-241113

Quels sont les paramètres du bonheur ?

Quelques-uns qui me viennent en tête, car évidents, qui pourraient somme toute se résumer à :

DONNER DE SOI / RECEVOIR

TENIR LES RÊNES DE SA VIE et non pas s’installer dans la roulotte

      Être en lien avec autrui : nous sommes des animaux sociaux : on donne, on reçoit

-          Avec une attitude active face à à peu près tout ce qui se présente  et non se mettre en mode passif –attente

Nos représentations mentales ont été forgées dans notre petite enfance / enfance.  

Nous restons très ‘poreux’ face à ceux que l’on reconnait comme ‘figure d’autorité’ : parents, professeurs … ( d’ailleurs, pourquoi ? … autres sujet ;-)

Souvent,  il y a une non reconnaissance de la personne-enfant dans le système éducatif français, dans la culture française en général.  

Ce qui ferme la porte à la créativité, à l’expression de ce qu’EST la personne.

Les mathématiques tellement mises en avant et tellement utiles aussi, autant et non plus que les autres matières,  se nourrit de créativité ; comment avancer, comment chercher et trouver si on ne créé pas ?

Cette non reconnaissance de l’ÊTRE est pour le moins limitant et pour le pire dévastateur.

Les ‘fantastic’, ‘brilliant’ ‘well done’ ‘good job’ … anglosaxons peuvent prêter à sourire et même à moqueries de notre part, français. 

Nous y somme si peu habitués que nous ne pouvons pas les comprendre. Ils sont parfois peu crédibles pour les enfants eux-mêmes et non réalistes. 

Et alors ? doit-on ace face à la réalité dès son plus jeune âge ? 

Ma foi, que chacun se positionne.

Je crois que même si irréalistes, ils ne peuvent pas ‘casser’ l’enVIE, 

la confiance en soi qui doit se forger jour après jour.

Ce qui est essentiel pour le reste du chemin à parcourir qui sera fait de 

frustration et d’embûches, de bonheurs et de plaisirs

D’avoir connu un beaucoup la France (mon pays), un peu la Grande Bretagne (8 ans) et un tout petit peu le Brésil (3 ans et demi), d'avoir voyagé et m'être frottée à d'autres cultures; partant du principe que rien n’est à 100% ; je trouve que oui, les français, nous sommes en général très râleurs et peu satisfaits, les anglais plutôt réactifs devant l’adversité et les brésiliens assez fatalistes et heureux de leur sort.

Pour se sentir pleinement soi et heureux de nos jours, il est mieux de tenir les rênes de sa vie et non de s’installer dans la carriole derrière. Ce qui entraîne une prise de risque assumée.

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