Foz do Iguazu, état du Parana, Brésil
Dans le cadre des groupes de soutien pour expatriés que je mène à Rio De Janeiro, le thème du temps a été abordé. Quelques idées ont pu être défrichées, quant aux représentations que chacun s’en construit et les conséquences qu’elles peuvent avoir sur la vie quotidienne.
Ce jour-là, une jeune femme nous fait part d’une très forte frustration quant à sa difficulté récurrente à mener à terme un projet.
Un état émotionnel à reconnaître
X. dit qu'elle passe son temps à ‘essayer’. A se lancer dans différentes activités qui ne la satisfont pas plus que quelques heures. Elle recherche quelque chose de plus profond qui la ‘nourrisse’ et réponde à un besoin de s’accomplir, elle. Elle sent qu’elle peine à avancer, et développe une certaine agressivité parfois qui, née de cette frustration se reporte sur tout autre domaine de sa vie.
Il est essentiel de reconnaître ses émotions, surtout sans les juger, ni les justifier. C'est la toute première étape, nécessaire et non suffisante, à envisager avant d'aller de l'avant.
Une représentation du temps
Nous partageons donc autour de ce thème ; il en ressort une représentation graphique du temps vécu en expatriation comme étant un segment de ligne droite.
Ce segment possède une extrémité connue : l’arrivée dans le pays d’accueil et une extrémité inconnue : le départ vers ... une autre expatriation ou un retour vers un pays d'origine. (Il peut y en voir deux dans le cas des couples mixtes)
Voilà donc shématisé ce temps:
x------------------- -- -- -- -- x----------------- -- -- -- -- x---------------- -- -- --
Selon l’employeur, le segment continu est plus ou moins long et la fin en pointillée connue ou non.
X. supporte mal son impossibilité de contrôler le segment en pointillé. Sa récurrence et l’impossibilité de le contrôler l’empêchent d’avancer dit-elle.
Eclaircir les conséquences
Il ressort que X. se met dans une situation d’ ’arrêt sur image’ : elle ne s’engage pas dans des projets qui l’intéresseraient car ils risqueraient de durer plus longtemps que le contrat d’expatriation. Se greffe également l’aspect de la mobilité géographique. X. met ses envies en mode ‘pause’ d’où frustration, agressivité puisque sentiment d’impuissance.
Se repositionner: agir, ne plus subir
Pour modifier un état, il est nécessaire de bouger. Emotionnellement, intellectuellement, parfois aussi physiquement. Se maintenir dans l’état de refus de sa réalité, donc de pause, ne ferait que maintenir X. dans sa frustration sans rien changer à la source de son malaise.
Se repositionner peut l’ouvrir à de nouvelles options,comme:
1) accepter cette réalité et construire de nouveaux projets en prenant en compte le temps et la géographie particuliers de l’expatriation
2) parler avec son partenaire de vie de cet aspect pour renouer une relation de confiance et de partage sur ce point particulier
3) envisager de nouveaux scenarii: l’arrêt des expatriations ou …
Sans doute avez-vous d’autres idées ?
Belle journée à vous !
Très pluvieux sur Rio en ce moment !
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