Ouvrage

Vue depuis la Pedra Bonita, Rio De Janeiro
Favella Rocinha, Ipanema et la Lagoa

 

 

Je viens de finir, pour la seconde fois, l’ouvrage

‘Lou. Histoire d’une femme libre’ de Françoise Giroud.

2002, pas très récent ! Mais peu important la date de publication des ouvrages comme celui-ci qui sonnent si juste.

Françoise Giroud pose des hypothèses de traumatismes de vie qui expliqueraient, non pas l’intelligence supérieure de cette femme qui était, de fait ; mais son attitude vis-à-vis des hommes. Très intéressant.

Envie de partager avec vous quelques extraits de cet ouvrage

Extraits.

« Aujourd’hui on peut dire, me semble-t’il : une femme libre, c’est celle qui a la faculté de choisir sa vie. C’est la meilleure définition qu’on puisse en donner. Les biologistes diront qu’entre le poids des gênes qui nous constituent, celui de l’éducation que nous avons reçue et celui de la classe sociale où nous sommes nés, la marge de liberté qui reste à l’être humain est étroite. Elle l’est assurément. Mais tout permet de penser qu’elle existe. C’est dans cette marge que l’on choisit sa vie. Et le cas échéant d’en changer plusieurs fois : on a le droit de se tromper (…)

Si notre vie est un sort choisi et non subi, non enduré par la pression familiale, sociale, celle de l’environnement professionnel ou amical – tout ce qui croit toujours savoir mieux que vous ce qui est bon pour vous – bref, si on ne se laisse pas agir par les Autres. On est libre. Ce qui ne vous empêche pas éventuellement de faire des bêtises, mais vous les aurez faites librement ! (…)

Être une femme libre, ce n’est pas forcément un objectif ni un gage de bonheur.

Il y a plus d’un siècle, Lou, à vingt ans s’exprimait ainsi :

« Je ne puis ni vivre selon un idéal, ni servir de modèle à quelqu’un d’autre. Mais je puis très certainement vivre ma propre vie, et je le ferai quoiqu’il advienne. En agissant ainsi, je ne représente aucun principe, mais quelque chose de beaucoup plus merveilleux, quelque chose qui vit en moi, quelque chose qui est tout chaud de vie, plein d’allégresse et qui cherche à s’échapper… »

Ni modèle, ni exemple, Lou Andréa-Salomé fut tout simplement pionnière dans l’art d’être soi. »

Je ne sais pas vous, mais personnellement, je trouve que cette femme, Lou et les mots de Françoise Giroud sonnent tellement justes. Parce qu’ils nous disent que l’on peut trouver un créneau pour choisir ce que l’on veut être, indépendamment des réseaux avec lesquels nous sommes en lien : famille de maintenant et des siècles passés, image / représentation sociale professionnelle ou personnelle . . . .

 

Une femme qui ne souhaite pas travailler et rester à la maison

Une femme qui souhaite une carrière en ayant des enfants

Une femme qui ne souhaite pas avoir d’enfant

Etc … etc …

Est jugée par les uns et les autres

 

Un homme qui s’occupe des enfants quand sa femme travaille

Un homme qui choisit de travailler à temps partiel

Un homme qui exprime ses sentiments

Etc… etc …

Est jugé par les uns ou les autres.

Est-on jamais gagnant sauf à rester dans la norme sociale ?

Est-ce une raison pour le rester quand on souhaite autre chose ?

Que choisissons-nous de faire de ces jugements, concrètement, pour se créer un espace de liberté de choix ?

 

Belle journée ! ! !



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