Y-a-t'il une recette magique ?

Don d'une clef de sol, merci la jungle ! ! ! 

Existe-t ’il une recette pour une installation rapide quand on est expatrié ?

Des études fort intéressantes ont été menées, elles nous indiquent que nous passons par des stades d’adaptation et que certains paramètres aident plus que d’autres ;

((http://piacoach.blogspot.com.br/2012/01/cactus-jardin-botanique-de-buenos-aires.html

http://piacoach.blogspot.com.br/2011/08/le-mercredis-des-expatriees-es-vos.html))

En plus de lire ces recherches, j’aime percevoir et sentir par moi-même les situations, parce que ce qui est vrai pour une personne peut ne pas l’être pour une autre.

Il y a peu, j’ai rencontré une personne qui comme moi, vit à Rio de Janeiro. Appelons la Elisabeth, ce n’est bien sûr pas son vrai nom.

Dès le premier jour où je l’ai vue, Elle semblait heureuse, souriante, non affectée par les difficultés habituelles liées aux premiers mois d’une installation. Sachant que sur Rio, l’installation peut s’avérer quelque peu difficile par moments aux dires de nombreux expats aguerris.

Ne soyons pas naïf, quand Elisabeth a un coup de blues, elle laissera sans doute paraître ses émotions plus facilement avec ses proches que des amis récents, comme tout le monde d’ailleurs.

Je lui ai demandé si elle accepterait de me rencontrer pour me permettre de mieux percevoir les qualités personnelles qui lui ont permis , à priori,  de survoler les première difficultés de l’expatriation. Merci encore Elisabeth d’avoir accepté !

Voilà quelques points particuliers de sa situation :

C’est la première fois qu’Elisabeth et sa famille s’expatrient. Dans leur pays, ils vivaient dans la même maison que les parents de Mr. Elisabeth ne travaillait pas et ne travaillera pas non plus à Rio. Lorsqu’elle est arrivée à Rio, son mari avait déjà trouvé leur logement meublé. Il a été choisi à environ mi-chemin entre le travail du mari d’Elisabeth et l’école des enfants. Son mari travaillait déjà quand elle est arrivée et elle est restée un mois avec les enfants dans cet appartement avant que l’école ne commence. Les deux enfants sont des pré-adolescents qui, à leur arrivée, parlaient un anglais appris à l’école et pas un mot de portugais ; Les enfants suivent leur scolarité dans une école de langue anglaise.

Selon ce qui ressort de la majorité des recherches ; on pourrait dire que les points favorables à une adaptation facile pour Elisabeth sont les suivants :

ü  Elisabeth ne connait pas de changement dans son statut au regard du travail

ü  Le logement était déjà existant et ‘prêt à l’emploi’ dès son arrivée

D’autres pouvaient à priori  être moins aidant :

ü  Les deux enfants ne maitrisaient pas la langue dans laquelle ils seraient scolarisés, ni  la langue locale

ü  Elisabeth est restée isolée socialement avec ses deux enfants pendant un mois

ü  Elle n’a bénéficié d’aucune aide pour l’organisation de l’apprentissage du portugais

ü  La famille n’a reçu aucune aide pour la recherche du logement

ü  Ils n’ont pas non plus bénéficié du premier voyage pour connaître leur nouvel environnement avant leur installation

Bien évidemment, une situation individuelle est bien plus complexe que cette description et bien plus de points ‘positifs’ et ‘négatifs’ pourraient être décrits ; de plus, ils devraient être pondérés par la perception qu'Elisabeth en aurait.

Pour contrebalancer les points ‘négatifs’,

Ø  Les enfants se sont bien et rapidement adaptés. Elisabeth ne les a jamais sentis malheureux. C’était  son plus grand soucis

Ø  Elisabeth est curieuse de la culture qui l’entoure

Ø  Elle est pro active, utilise différents moyens autour d’elle pour sortir et découvrir

Ø  Elle trouve sa vie ici bien plus riche que celle qu’elle avait dans son pays, et apprécie énormément l’environnement international

Ø  Une fois qu’elle a commencé à construire son réseau social à partir de l’école, elle s’est sentie particulièrement bien parce qu’elle n’a plus été isolée.

Ø  Ses enfants ont trouvé des amis facilement

Ø  De fait, il lui appartenait de trouver un professeur de langue ; je pense qu’être, ne serait-ce qu'en partie, responsable de sa situation entraine un sens de la responsabilité. Devoir chercher, bouger … rend plus actif, plus vivant. Pas possible là de se plaindre des autres si ça ne fonctionne pas ;

Elisabeth espère que son séjour ici à Rio va être allongé et ne souhaite pas revenir chez elle pour le moment ;

Pourtant, je suis convaincue que le paramètre principal qui aide Elisabeth dans son installation ici à Rio, est le fait que sa nouvelle vie carioca lui offre l’opportunité de développer des possibilités toutes personnelles peut être inconnues d’elle auparavant d’ailleurs, que sa nouvelle vie d’expatriée lui a révélées et apportées.

Sa capacité à être pro active est évidemment un facteur majeur

ET, comme me le disait une autre personne il y a peu :

 « en expatriation, nous n’avons pas notre famille avec nous, alors notre famille, ce sont les amis ! »

Donc non, pas de recette magique ! En matière humaine, ça n’existe pas !

Chacun d'entre nous, malgrès parfois des moments difficiles, peut construire quelque chose de nouveau enrichissant, et parfois même passionnant ! !

Qu’en pensez-vous ? 

Je vous souhaite une belle semaine à venir !

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