Le sujet est peu simple, je vous l'accorde. Somme toute, il fait bel et bien partie de notre vie.
La mort est notre ultime état; qui nous préoccupe souvent bien avant d'avoir à y faire face.
Ce qui me motive pour en parler aujourd'hui; c'est la mort de quelques personalités publiques que j'appréciais, mais surtout la maladie d'une personne qui m'est très chère.
Je n'aurai certainement pas, encore moins qu'à mon habitude, de position affirmée à ce sujet.
Simplement un déroulement de pensées.
L'homme depuis toujours s'est organisé autour de la mort. La seule certitude de la vie n'est-elle pas que la mort adviendra et que pour nous ici bas, ce qu'il se passera après est totalement inconnu ?
L'inconnu ne rassure pas, l'inconnu, c'est la non maitrise, le non contrôle; on évacue souvent, on construit autour ... autour. Je crois qu'il est nécessaire d'aborder le sujet lui même.
De tout temps, l'homme a construit des croyances et des rites autour de la mort, par le biais de la religion, monothéismes et polythéismes ainsi que dans un monde athée; cela aide, très évidemment à vivre mieux, à accepter l'inacceptable : notre disparition
Mourir ou dire Adieu; à Dieu, à rien ou à d'autres entités supérieures ou non, selon ses propres croyances. C'est un chemin sans retour; le chemin retour n'existe pas dans la vie, à quelque étape que l'on soit; les actes de la vie se déroulent, comme un tapis.
Selon que l'on a approché la mort de près ou de loin, pour soi même ou pour un autre proche ou moins proche; alors on a établi des liens avec elle; comme on a pu. "Avec les moyens du bords". On peut alors, si on le choisit, donner un éclat différent à sa vie.
Et si nous lâchions la peur que nous entretenons autour de notre mort et de celle de nos proches qui représente le miroir de la nôtre ?
Et si nous libérions la parole ?
Parler de la mort ne la fait pas venir, la penser n'aggrave pas une maladie; mais plutôt, cela permet à l'angoisse de s'exprimer.
L'intensité d'une douleur peut parfois nous faire sombrer dans une tristesse profonde,ou frôler la folie ou l'envie d'en finir.
Offrir des instants de partage aux mots permet de dire ce qui peut être l'essentiel et permet d'avoir le temps de le faire, sereinement et sans urgence. Cela permet d'avancer, de mûrir sur le chemin de l'acceptance de la fin.
L'intensité d'une douleur peut parfois nous faire sombrer dans une tristesse profonde,ou frôler la folie ou l'envie d'en finir.
Offrir des instants de partage aux mots permet de dire ce qui peut être l'essentiel et permet d'avoir le temps de le faire, sereinement et sans urgence. Cela permet d'avancer, de mûrir sur le chemin de l'acceptance de la fin.
Voilà ce que nous disait David Servan Scheiber.
Médecin, docteur es Sciences, neuropsychiatre.
Médecin, docteur es Sciences, neuropsychiatre.
"Toute mon expérience m’amène à penser que, pour affronter au mieux la maladie, il est indispensable de se poser la question de la mort. […] Je suis persuadé qu’il est préférable de mettre le sujet sur la table, de l’envisager dans toutes ses dimensions […], pour que le moment venu, elle se déroule au mieux. Au point où en sont rendues ces personnes, c’est au fond le sujet le plus important de leur vie et il vaudrait mieux qu’elles ne passent pas à côté."
j'ai fait cette expérience il y a peu auprès de quelqu'un qui m'est particulièrement proche. Seulement en offrant un espace de parole, en disant "... et moralement, comment ça va aujourd'hui ?" phrase proposée , la même, depuis des mois. Et les mots ont afflué. Parler, offrir un sas de sortie aux pensées qui déjà existent et se bousculent dans la tête. Recueillir la peine, les angoisses, la peur, les questionnements, le besoin de clarifier certains points de sa vie, de la fin de sa vie lorsqu'elle viendra; la necessité si forte de dire les sentiments réels et non de les enfouir; pour ne pas peiner, par peur. Encore et toujours cet état qui freine. Le regarder en face et s'adresser à lui.
Puis sentir le soulagement, la légèreté qui suit, le mieux être.
Avec aussi des passages de peine, de douleurs, de non acceptation. La violences des sentiments fait partie de la vie.
Les ressentis trouveront d'autant mieux une place stable en nous qu'ils seront reconnus et acceptés.
Les ressentis trouveront d'autant mieux une place stable en nous qu'ils seront reconnus et acceptés.
Tout ce remaniement est si loin d'être neutre, pour toutes les personnes impliquées.
Ce mot d'aujourd'hui est fort complexe et l'abord de la mort est infini et tellement personnel; simplement, pourquoi ne pas aller l'apprivoiser ?
Voilà ce que je pense, au jour d'aujourd'hui.
Qu'en pensez-vous ?
Voilà ce que je pense, au jour d'aujourd'hui.
Qu'en pensez-vous ?
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Hey ! Ce blog vous plaît bien, il vous inspire ? N'oubliez pas que vous pouvez vous inscrire à ma newsletter, cela vous permettra d'être averti-e dès que je publie un nouvel article ! Et s'il vous plaît vraiment beaucoup et vous inspire vraiment beaucoup; Alors parlez-en à vos proches, amis-ies ou famille !
L'inspiration et le plaisir, ça se partage ! ! !
Hey Ho ! Partageons ! Dès le début, j'ai pensé ce blog comme un échange et je vous remercie de toutes vos réactions qui permettent de l'enrichir, donc de nous enrichir tous; Continuez à les partager, vos réactions, vos envies, vos idées, vos photos !
Hey, hey ho ! Si vous voulez utiliser un de mes articles ou une des mes photos, aucun souci; simplement, prévenez-moi avant !
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Votre commentaire (qui sera lu uniquement par moi) :