Tellement encore à découvrir !
Voici le lien d’une mission passé sur Arte
Je trouve ce documentaire intéressant, pour y retrouver une
approche scientifique qui corrobore ce que je mets en place dans mon travail, par
conviction ‘instinctive’ (observation fine, lectures, réflexions, ressentis)
qui, en partie, est de considérer que
TOUT ce qui entre dans notre corps (esprit et enveloppe
physique) : la nourriture, émotions (conscientes et inconscientes) nous
affecte.
TOUT.
Avec une conception non religieuse mais spirituelle pour ma part,
je considère que nous sommes tous en lien les uns avec les autres. Le
fonctionnement de notre corps qui nous est encore bien méconnu, contient en lui-même
des possibilités d’auto-guérison.
Voici donc quelques points qui ressortent de ce
documentaire de Arte.
Je vais parler ici du lien entre les émotions et le fonctionnement
de nos intestins.
Ce documentaire traite d’autres aspects, par exemple la
portée des hypothèses thérapeutiques concernant un dépistage plus précoce de
maladies neuro-végétatives comme Parkinson ou Alzheimer.
Nos intestins sont composés de 100.000 milliards de
bactéries, 200 millions de neurones ( = cerveau d’un chat/d’un chien).
De ce
fait, leur fonctionnement influe sur notre état psychique.
Le ventre produit plus ou moins 20 neurotransmetteurs et 95
% de la sérotonine (hormone « du
bonheur ») de notre organisme.
La sérotonine circule dans le sang et va
agir dans notre cerveau. Elle agit notamment sur l’hypothalamus qui participe à
la gestion de nos émotions.
D’où l’impact sur notre état mental.
Michael Gershon, est un pionnier de la question ; chercheur
américain de l’université de Columbia, New York, il a écrit un ouvrage qui s’intitule
« The second brain » en 1998 (déjà ! ! ).
J’adore quand il
se dit être le Léonard de Vinci de nos intestins !
Les mayas, et autres civilisations connaissaient déjà ce que
nous découvrons: l’importance fondamentale de notre ventre.
Pour les yogis indiens et la médecine chinoise, le ventre
est le foyer des émotions
La médecine chinoise a une vision d’ensemble du corps humain;
elle régule les flux d’énergie qui circulent dans notre corps; considère que le
Qi (prononcer chi) est un fluide énergétique qui nous relie à l’univers.
Bo Zhiyun, acuponcteur à l’hôpital MIC de Canton, Chine, a découvert
‘par hasard’ (auquel je n’accorde personnellement pas grand crédit) l’acuponcture
du ventre.
Il l’utilise quasi uniquement maintenant; ayant tracé un
réseau de points autour du nombril qu’il dit être extrêmement réactif. « Nos
viscères sont en relation directe avec nos émotions et notre état mental. »
Ce que l’on ressent agit sur
notre système digestif.
Nous découvrons maintenant que
notre système digestif agit sur nos émotions.
Il semble que dans la pathologie de l’intestin irritable, le
souci puisse être une mauvaise communication entre les deux cerveaux :
tête et ventre.
Un médecin de Grenoble traite ses patients par une approche
holistique et leur propose des séances d’hypno thérapie.
D’autres approches consistent
en la recherche d’un médicament qui puisse soutenir une communication cohérente
entre les deux cerveaux.
Inutile de préciser que je suis profondément convaincue que
l’approche holistique est une solution qui respecte davantage le fonctionnement
interne de la personne
(sans mentionner un coût sonnant et trébuchant).
Nous savons maintenant que l’état de conscience modifiée
permis notamment par l’hypnose, permet de changer le fonctionnement de notre
cerveau cérébral, par un accès à l’inconscient.
Les effets de l’hypnose sont
avérés.
Cet inconscient, découvert sous l’antiquité et redécouvert
par Sigmund Freud, serait-il dans notre ventre ? Le journaliste pose la
question.
Je rajouterais … serait AUSSI dans notre ventre ? Je
considère que notre inconscient est EN nous et non pas dans un organe
spécifique et encore moins unique.
Le documentaire traite de l’influence de la flore
bactérienne.
Les recherches montrent, nous dit-on, que les causes de l’obésité,
les causes se répartissent ainsi :
10% dues aux facteurs génétiques
10% dues aux bactéries
80% dues aux comportements,
donc à un facteur ‘volonté’ (ooohhh que je me méfie de ce mot et de ce qu’il sous-entend)
avec la question attenante : notre personnalité est-elle sous influence du
micro biote ( ou flore intestinale) ? Ce qui rendrait l’influence
bactérienne encore plus forte.
Je serais là tentée de pondérer. L’environnement et les
expériences vécues ont leur place loin d’être négligeable dans tout ça !
Des expériences menées sur des souris montrent que des
ingestions de micro biote issu de souris à comportement calme pacifient des souris
agressives, et vice versas.
D’où déduction que la flore intestinale influence le
fonctionnement du cerveau.
« Ce que nous sommes n’est pas uniquement déterminé par ce qui est
humain. Nous sommes influencés par nos ancêtres (dans l’évolution) les
bactéries qui sont arrivé sur cette terre des milliards d’années avant nous.
Elles ont acquis un répertoire génétique bien plus important que le
nôtre. Elles influencent qui nous sommes et comment nous sommes. »
« Nous baignons dans un éco système bactérien. Il n’y a pas de
séparation entre le moi et l’extérieur, entre le moi et les autres. On a une
continuité biologique extraordinaire.
Nous sommes une multitude de liens et d’informations qui nous dépasse. »
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