Innondations anglaises
Très souvent les personnes avec lesquelles je travaille en
coaching ont cette demande, soit clairement exprimée, soit implicite :
faire un choix.
La tendance est souvent à ‘exiger’ de soi-même que ces choix soient rapides à
faire et évidents. Cela parce qu’être ‘entre-deux’, entre deux chemins, entre
deux choix (cf l’expression
populaire : ‘être le cul entre deux chaises’) est une situation
inquiétante et incertaine qui sous-tend de parvenir à faire le deuil de certains aspects de ce que l'on ne choisira pas ; de plonger dans une partie d’inconnue donc sans
certitude ; en d’autre mots :
lâcher un peu la barre et se mettre en
danger !
Avec la question lancinante pas toujours clairement
exprimée :
‘mais si je me trompe … ?’
Eh bien oui, on peut ‘se tromper’ !
Le plus constructif
et pas forcément le plus simple est d’apprendre, (repenser tous ses
bons-mauvais arguments antérieurs mis en avant) de comprendre, de se défaire
peut être de certaines valeurs déjà caduques ?,
De relancer la machine, dans une autre
direction. Et cela peut prendre du temps.
Un sentiment de grande solitude d’être seul-e face à
soi-même ?
Qui d’autre que soi-même peut faire notre choix, En réalité ?
Soi.
Et si nous abordions les bénéfices secondaires ?
Vous pouvez appeler cela autrement, la notion
elle ne change pas.
Si vous restez dans une situation de non choix
(‘mais c’est
impossible !’ ‘je n’y arrive pas’ ‘je ne vois pas clair’ ‘je ne sais pas’
. . . ),
c’est que cette situation d’entre deux a ses raisons d’être.
Cette
situation ‘bloquée’ vous apporte ses protections.
Elle vous nourrit, elle vous
protège, elle justifie quelque chose de votre organisation actuelle (travail,
famille, environnement . . . )
Quoi ? Nous
abordons là une autre étape du travail de compréhension de soi-même :
celui de partir à la recherche des racines de l’arbre des choix dont certaines
branches poussent loin et solidement quand d’autres restent plus courtes ou
tortueuses pour maintenir l’équilibre de l’écosystème.
Puis n’oublions pas notre inconscient ! Ce meilleur ami
si cher et si bienveillant !
Il est notre réservoir de mémoire, de
sagesse, de connaissance de nous-même.
C’est en lui que se trouve tout ce dont
nous avons besoin pour répondre aux questions que l’on se pose.
En ethnopsychologie / ethnopsychiatrie, l’inconscient est pris
en compte par des biais divers. Certains
chamans par exemple le considèrent comme notre partie divine.
Quelle que soit
sa dénomination, il est considéré comme une partie
extrêmement bienveillante de
nous-même pour nous même.
Nous pouvons accéder assez facilement à notre inconscient de
diverses façons.
Personnellement, je communique avec lui, régulièrement.
En lui
demandant d’être là pour moi, tout simplement.
« Les poètes qui se placent d’emblée de l’autre côté de
la frontière essaient de nous faire entendre que nous avons perdu nos vraies
richesses et que les choses iraient peut être mieux si nous les
rejoignions »
François Roustang
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