le mercredi des expatriées-és; être confrontés à des représentations à revoir ;o)

Voilà ma pomme, juste avant de recevoir pour la première fois le monde magique de dessous la mer !

L’expatriation, je le pense et je repense, est une expérience de vie qui nous met en face de nos forces et de nos points faible. Comme toute situation forte en émotions, elle va révéler ces traits de notre personnalité, et parfois en développer d’autres qui étaient juste là, mais à bas mots, en sourdine.

Pour le conjoint qui ne travaille pas, c’est aussi l’occasion de rencontrer des personnes qui, à priori, n’auraient pas forcément croisé le chemin de notre vie.

Que de différences il est possible d’embrasser !

Nationalités, références culturelles nationales et/ou sociales, activités de loisir ou professionnelles …

Chaque changement comporte son lot de difficultés, l’homo Sapiens Sapiens semble plus prompt à nager dans ce qu’il connait plutôt que de s’aventurer du côté de l’inconnu. Pourtant, c’est celui-là qui nous fait avancer.

Je me souviens de mon étonnement naïf et ravi pendant une rencontre de ce type.

Une personne qui, je pense, n’aurait à priori pas fait partie de mon environnement social en France, mon pays d’origine, est inscrite à un groupe d’activités auquel je participe également.

Nous partageons des bribes de nos vies respectives comme femmes expatriées et non expatriées (expatrié, ce n’est pas un CDI, une autre vie a aussi existé ;o)

Je suis littéralement passionnée par cette personne que je sens être sortie de ces repères sociaux et familiaux d’origine et qui, par la vie qu’elle a choisi de mener, a accepté de s’ouvrir à d’autres réalités, d’autres références, d’autres amitiés et découvertes que celles qui ont dû forger son enfance.

Il y a chez elle comme un décalage ; l’image qui me vient à l’esprit, est une greffe qui aurait pris harmonieusement sur une belle plante.

Quelle richesse que cette personne !

Humaine, intellectuelle grâce à cette ouverture d’esprit, qui l’a amené à accepter les différences qu’elle a rencontré

L’expatriation, c’est aussi ça, s’ouvrir, s’enrichir et accepter la différence ou prendre le risque de se renfermer sur soi.

Ce qui n’est pas synonyme d’accepter toute différence

Où mettez-vous la limite, vous ?

 Et ça, c'est le buggy que conduit notre grand de 15 ans: excitation, un peu d'appréhension, tension, attente, fierté ... recette assurée du bonheur !

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